HAVRE PRESSE : 11 décembre

Faire vibrer ceux qui partent, faire rêver ceux qui restent (Thierry Sabine)

Nous espérons vraie cette phrase de Thierry SABINE au sujet du " DAKAR" et espérons vous avoir fait partager notre aventure , vous avoir fait rêver ...... car nous , nous avons vibré ...............

Excepté lors de notre passage en Mauritanie ( le Quai d 'Orsay avait demandé la coupure du suivi Iritrack pour notre sécurité ) nous avons fait notre possible pour envoyer des nos nouvelles .....

Il est maintenant temps d'en venir aux remerciements ...........

-Tout d ' abord un grand merci à Jean Paul BIGOT , le leader du team JPE sans qui nous n ' aurions jamais pu participer ... il a porté le projet a bout de bras depuis le début .... ( merci donc aussi aux partenaires du team JPE)

- à Madeleine , ma soeur , qui s 'est occupée de notre famille pendant ces 17 jours .

- à Charles , Maxime et Juliette qui nous ont conforté dans notre idée de persévérer .......

- à Céline , la petite voix , qui a relayé toutes les nouvelles sur ce blog .

- à nos anges gardiens d ' ALES ( la famille LAURENT, Roger LAMBERT , les amis de la région .....)

- à tous les amis belges qui nous ont " adopté " lors des bivouacs ( Alain , Benoit , Emile , Eric , Eric , Alain , Gauthier , Nicolas ....)

- à l'équipage de " petit blanc "( Thierry et Jacky ) , et Rafik , nos partenaires de course

- à tous ceux qui nous ont soutenu par leurs messages et appels ....

- à Patrick Zaniroli d ' organiser une si belle épreuve ..............

Objectif atteint.

Aéroport de Dakar, 9h.

Nous laissons derrière nous la transafricaine classique, son organisation , nos nouveaux amis et la fidèle 202 ...

Et partons la tête remplie de souvenirs et d'images inoubliables ...

Le temps du vol pour faire la liste de tout ce que nous avons encore à dire et rendez-vous ce soir pour notre dernier message.

C'est fini !

Départ du superbe bivouac de Lompoul à 7 h pour la plage de Dakar et le Lac Rose.

Des noms qui font rêver et qui le méritent.

Tout d'abord une spéciale musclée liée à la vitesse demandée au type de terrain.

Je n'avais jamais vu un arbre de si près ...

Ni volé avec une voiture ...

Puis une autre spéciale dans le sable sur la plage ou notre petite 202 nous a rappelé qu'elle n'aimait pas ce type de terrain. Ça rechauffe !

Mais on savait qu'on pouvait compter sur elle ... choupinette !

Puis un tour du lac rose où pour la dernière fois, nous avons eu la possibilité de nous perdre, et d'échanger quelques propos qui ont certainement dû dépasser nos pensées ...

Et puis l'arrivée, le passage sous l'arche debout sur le capot où Patrick Zaniroli nous demande de sourire et de laisser exploser notre joie ...

Mais çà, il faudra penser à lui dire que c'est impossible, ce moment est tellement fort et tellement émouvant qu'on préférerait encore être perdu dans les dunes ...

Retrouvailles avec l'équipage du pinz 105, Nathalie, l'épouse de Rafik.

Maintenant au programme : démontage des outils de navigation et nettoyage des véhicules où ils resteront parqués jusqu'à l'embarquement sur le bateau qui les ramènera au Havre ...

Demain DAKAR !

Avant dernier jour ...

On a l'impression d'être parti depuis des mois.

Que de choses à raconter depuis la Défense.

C'est donc avec tristesse que nous avons laissé Jean-Paul, Rafik et le pinz partir sur un plateau direction Dakar.

Impossible de réparer l'embrayage, sniff sniff ...

Aujourd'hui des liaisons et 2 secteurs de régularité, spécialement très difficile dans la savane, aïe aïe aïe ...

Notre 202 se porte à merveille depuis que nous avons changé le bouchon fuyard du radiateur et favorisé l'aération du moteur. Elle ne chauffe plus.

A peine 500 m après le départ de la SR (secteur de régularité) les pistes se brouillent et nous voilà perdu.

Une paire d'insulte, un vol plané du road book à travers l'habitacle, et ça repart ...en retard sur le chrono ...

Et là, j'ai vraiment cru qu'éric voulait se débarrasser de moi !

Slalom entre les baobabs, les biquettes, les boeufs ...

On termine dans les temps. Attendons les résultats ce soir.

Arrivée à un bivouac de rêve, géré depuis plus de 15 jours par une logistique sans faille, repas chaud et excellent tous les soirs, sanitaires ...

Sommes à 10 km de la mer, une visite s'impose ...

Plage avec barque de pêcheur et baignade dans les vagues en compagnie des enfants.

20 h dernier briefing, classement de l'étape 8ème ! Youpi !

Sans mes erreurs, nous aurions pu terminé dans les 5 premiers de l'étape.

Mais pas toujours facile de jongler avec les km, mètre, minutes, secondes, cap, point GPS, km/h ...

Demain, dernière étape, dernier jour ...

A l'ombre d'un baobab

Magique !

17ème place, avec comme prévu une première partie médiocre et une seconde meilleure.

Super ambiance au bivouac.

Demain grasse matinée, départ à 9 H 30.

éric réparant le port d'échappement du 202

jean-paul et nos amis belges devant le pinz, avant le verdict : embrayage cassé

Réparation du pinz

moment de détente

C'est une belle journée ...

Il est bientôt 16 h et jusqu'à présent bonne journée pour la 202.

Une liaison, une spéciale moyennement top, puis une liaison, puis une autre spéciale beaucoup mieux et une liaison qui nous a mené au Sénégal , tout en faisant des haltes de distribution de tee shirts çà et là.

A l'instant,nous attendons le bac pour traverser le fleuve Sénégal.

202 et 203 ne se quitte plus, quant au pinz à priori il serait encore sur la piste, avec des soucis d'embrayage.

Notre petite 202 souffre toujours beaucoup de la chaleur, obligé de remettre 4 litres d'eau tous les 200 km et de s'arrêter pour ventiler au maximum.

Eric a même démonté le bouclier avant pour favoriser le passage de l'air.

Mais elle verra Dakar, c'est maintenant quasi certain.

Des news ce soir au bivouac.

soyons raisonnables !

Ce matin le bivouac se réveille doucement, échanges des récits de la veille ...

Il paraît qu'à avoir le choix, il vaut mieux faire un tonneau que de passer une nuit dans le désert mauritanien où les autochtones (mais d'où sortent-ils) viennent rapidement constater les richesses transportées dans le 4x4.

La lecture du road book paraît dissuasive car ce sont 15, 20 voitures qui ont décidé de ne pas prendre le départ.

De la dune, de la dune, et encore de la dune ...

On l'aime notre petite 202 et souhaitons lui épargner une journée difficile pour profiter des 3 dernières étapes sénégalaises et décidons donc de faire un convoi avec la 203 et 4 véhicules belges.

Il est fortement conseillé de rouler en convoi et de ne pas s'arrêter.
Eric profite d'un attroupement pour distribuer quelques tee-shirts.

C'est donc à Nouatchot que nous retrouvons le pinz pour une journée de repos.

Retour au bivouac ce soir pour être fin prêt pour l'étape de demain.

Galère, Galère !

Une spéciale un peu difficile avec des passages de sable ou le 202 peine à 20 km/h, alors que la moyenne demandée est de 45 km/h.

On ne peut pas demander plus à notre petite 202.

Elle est un peu trop chargée, les pneus moyennement adaptés, pneus plus larges que les traces de la piste, et une motorisation un peu juste .Mais ce n 'est pas grave , nous ne sommes pas là pour gagner mais bien pour se faire plaisir .........

Donc, tant pis pour le chrono, on s'est juré d'être à Dakar.

Jusque là tout allait bien, puis départ de la liaison vers le bivouac à 350 km et là l'enfer a commencé !

Des dunettes, des pierres, des km et puis ... plus rien !

Les voyants rouges, de la fumée, de l'odeur et du liquide de refroidissement sous la voiture !

On essaie rapidement de faire un diagnostic, mais le temps presse, la nuit tombe.

La 203 tente vainement de nous remorquer, mais elle chauffe comme toutes les autres voitures qui essaieront de le faire.

Nous voici donc abandonnés en plein désert mauritanien avec de l'eau et des rations supplémentaires, balises de détresse déclenchée dans l'attente du passage probable du camion balai prévu vers 2 h du matin !

Angoisse, angoisse ...

Par rapport à l'instant présent, et au futur (remorquage, réparations ...) c'est tout cet entêtement qui nous a amené dans cette situation qui nous en sortira !

Eric imagine et inspecte toutes les causes possibles.

Au bout de trois heures, il semblerait que ce soit une fuite d'huile sur une durite et une surchauffe moteur qui entraîne en chaîne une multitude d'évènement que je ne saisis pas complètement.

Bref, ça redémarre enfin, sans chauffer.

Émotion à son comble !

Nous reprenons le rodéo dans les dunes et tombons sur des amis belges ensablés jusqu'aux essieux ...

Au bout de 30 mm, c'est gagné nous les avons aidés à sortir de là, grâce aux pelles, câbles et treuils.

La nuit tombe,mais à 2 voitures, on se sent moins seuls.

Nous suivons scrupuleusement les indications du road book et après avoir éviter des chameaux, et les pièges de la piste, c'est finalement vers 22 h que nous arrivons au bivouac ! Ouff !

Joie ( oui oui on peut dire joie) de ceux qui avaient été contraints de nous abandonner de nous voir enfin arriver !

Cette journée fut une hécatombe pour beaucoup de concurrents, un autre équipage mixte a fait son premier tonneau, traumatisant paraît-il !

D'autres ont bricolé toute la nuit.

La 203 a jardiné, (dans le jargon : perdu sa route), sur la fin de la liaison et le pinz a rejoint directement Nouakchot avec une fuite d'huile.

Cette nuit sur nos lits de camps, dans nos tentes, ce bivouac sans sanitaires ni eau, valait bien une nuit dans un palace...

Mythique voie ferrée

Départ ce matin à 7 H 25 de Bou Lanouar après une nuit de pluie, il n'avait pas plu depuis 3 ans !

Arrivée surprise du pinz, le team jpe est au complet.

Donc, 162 km de liaison, une longue spéciale de 55 km et 350 km de liaison pour terminer.

Le paysage est désespérément plat, la piste mi caillouteuse, mi sablonneuse, longe la voie ferrée où l'on vient de croiser un train fantôme de plus d'1 km de long ?!?!

Çà et là gisent des containers, des trains déraillés en phase de rouille terminale ... glauque !

On progresse

Il est bientôt 20 h et les classements viennent de s'afficher et nous terminons 4ème de l'étape du jour !

Quelle belle progression !

Il pleut et le campement est planté au milieu de nul part, cerné par des militaires armés jusqu'aux dents ...

des news !

depuis un cyber café.

Bye Bye Maroc, Hello Mauritanie.

24 novembre

Départ au petit matin de Dakhla où nous avons laissé le pinz. Jean-Paul et Rafik qui abandonnent la piste pour le goudron. A priori, ils ne seront pas au bivouac ce soir, préférant une route plus directe ...

Cela génère un léger stress aux équipages des 202 et 203 qui se retrouvent maintenant donc sans assistance, sans pièces pour réparer, sans médicaments ...

On croise une fois de plus les doigts.

La spéciale de régularité s'est bien déroulée, on maîtrise de mieux en mieux mais il faudra attendre les résultats, seuls les chiffres parlent.

Pour le moment nous sommes sur le parcours de liaison et venons de rentrer en Mauritanie sous la pluie, cas rarissime, après un passage dans un no man's land, endroit étrange de 5 km jonché de carcasses de voitures et déchets divers, sans routes ... la fin du monde ?

Puis nous retrouvons une route goudronnée d'où il ne faut surtout pas sortir pour cause de champs de mines ...

Rendez-vous au bivouac.

Message spéciale pour Olivier, tout toujours OK, Eric a seulement cassé la dernière bouteille de potion magique rouge, très embêtant pour le bivouac de ce soir ...

Ils vont bien!

mercredi 26 novembre

12ème étape - AKJOUJT/IDINI

392 km de piste - 96 km de liaison

Au programme: passage difficile prévu dans les dunes et beaucoup de navigation .

Réseau et Iritrack toujours en veille !

Mais quelques petites nouvelles quand même !

Nos panthères roses vont bien, quelques galères lors des précédentes étapes (bloqués 2 h dans le sable !)

Message rassurant sur le site officiel, tout le monde présent ce matin et fin prêt à prendre le départ, avec un moral au beau fixe.

A voir absolument la vidéo de l'étape du 24/11, où apparaissent nos panthères roses, plus acteurs que figurants.

Nous attendons avec impatience leur commentaires de ces dernières étapes.

La petite voix ...

Quand la technique ne suit plus !

Plus de réseau depuis hier, donc pas de nouvelles de nos panthères roses !

Panne de l'Iritrack aujourd'hui, impossible de suivre notre petite voiture bleue préférée !

Ca ne va plus du tout ....

Lundi 24 novembre Etape n°10

Dakhla - Bou Lanouar - 569 km

Après une journée de repos bien mérité, découverte du territoire mauritanien et de sa légendaire piste de voie ferrée qui relie l'Atlantique à la mine de fer de Zouérat.

Bivouac prévu au beau milieu du reg avec le désert à perte de vue !

Mardi 25 novembre Etape n°11

Bou Lanouar - Akjoujt - piste 570 km - liaison 45 km

"La plus difficile étape du rallye, entièrement hors piste et très sablonneuse ..."

A suivre ...

Nous restons connecté au site officiel pour suivre le déroulement et compte-rendu des étapes, à traquer le moindre renseignement de notre Team !

La petite voix ...

l'humanitaire avant tout

Les camions humanitaires distribuent les divers dons aux associations, aux écoles, car à vrai dire seul l'humanitaire organisé est bénéfique, (c'est du moins notre opinion).

Les organismes locaux sont plus à même de savoir à qui, quant et comment redistribuer ...

Nous l'avions déjà remarquer lors de la Transmarocaine.

C'est ainsi que les pompes apportées par le Team ont été distribuées à Dakhla aujourd'hui.

JOUR DE REPOS.

C'est dimanche, jour de repos pour les équipages et pour les véhicules. Dépoussiérage complet à la soufflette et à la balayette, vérifications des niveaux, nettoyage des filtres, réparation du klaxon de la 203, réparation du pinz 105 (vis du carburateur desserrées et tombées dans le carburateur à cause des vibrations).

Bref, la mécanique est OK pour demain.

Le bivouac, planté au bord de l'océan, est bercé par le ronronnement des groupes électrogènes, des vrombissements des moteurs réparés ...

Le ciel est bleu azur et la température doit être proche des 20 degrés et surtout le vent souffle ...

Ce fameux vent qui a rendu Dakhla célèbre pour devenir le spot mondial n°1 de Kite Surf.

Autant dire qu'Eric n'a pas pu résister ... (pensée spéciale pour Charles et Maxime!), mettre un gâteau au chocolat sous le nez d'un enfant affamé et l'empêcher d'y toucher serait revenu au même ...

Ensuite découverte du site de la dune blanche, une dune de sable blanc au milieu de la lagune, réserve de flamands roses ... spectacle exceptionnel !

Cette halte dans cette partie du Sahara occidental nous a permis de créer de nouveau lien avec un promoteur français, marocain depuis 5 ans , qui nous a ouvert les portes de son futur hôtel pour 2 nuits (adresse à retenir absolument !) et également une famille marocaine dont le cousin travaille chez Spie Batignolles, entreprise du bâtiment que tout le monde connaît ...

Ils nous ont reçu comme on reçoit au Maroc, avec gentillesse, la porte grande ouverte, dégustation de poisson et de chameau ...

Demain Dakhla Bou Lanouar en Mauritanie, 50 km de liaison, 46 de secteur de régularité et 450 de liaison pour finir.

Départ pour nous à 7 h 41.

Nous avons roulé sur la lune

Première étape africaine réussie avec une mention assez bien.

Aucun point de passage manquant, dans les chronos.

J"ai eu quelques 550 km pour apprivoiser le road book.

Bon ok un oubli ! ... de mise à 0 du chrono au départ de spéciale.

Cela m'a valut un coup de tonnerre dans les hauts parleurs du casque !

Ce casque d'ailleurs parlons en !

"Un peu ajusté", nous a-t-on dit au moment du choix de la taille.

De plus, ne les ayant portés que lors de la spéciale d'Olivet, ils nous ont fait vivre l'enfer !

9 h la tête dans un étau !

Mais aussi 9 h de paysage mi féérique, mi apocalyptique ...

L'immensité à perte de vue, mirages, quelques dunes posées ça et là et des cairns qui jalonnent les pistes où sont parfois en poste des policiers que l'on aurait oublié là ... perdus au milieu de nulle part.

La piste est tellement sèche que la poussière envahie le moindre recoin, le moindre sac. On vous fait grâce des yeux, de la bouche et du nez.

La présence d'un concurrent se laisse deviner par le panache de poussière à plus de 3, 4 km.

Il est 20 h, le pinz n'est toujours pas arrivé au bivouac, depuis 3 jours il prend les axes routiers pour rejoindre la caravane et ce soir problème d'arrivée d'essence.

202 et 203 mécaniquement tiennent le coup, alors que déjà de nombreux concurrents sont victimes de casse.

Il n'est plus question d'aborder le sujet, on a déjà donné !

A noter la chute du pilote du quad, victime d'un pneu éclaté. Bilan : une clavicule, quelques côtes minimum ... C'est moche.

Voici une journée bien remplie.

La 202 is back et les 2 panthères roses aussi !

202 le retour

Après les retrouvailles avec le team et le reste de la caravane, louanges de persévérances, et de courage !

Ce matin, j'aimerai bien le trouver ce fameux courage afin de prendre sereinement le départ de cette 9ème étape et 3ème pour nous.

Nous partons pour plus de 500 km dont 400 en régularité, ce qui veut dire que je copilote ...

Et ma dernière expérience d'Olivet m'ayant quelque peu stressée, me voici à maintenant 1/2 heure du départ une boule au ventre ...

Néanmoins à Olivet, nous avions terminé 13ème car nous n'avions pas été les seuls et il est moins pénalisant de manquer un point de contrôle que d'arriver avec trop de retard...

Direction Dakhla dans 10 heures .

Inchallah !

Retrouvailles de la 202 et de la 105

Ce sont 2 vrais baroudeurs que nous venons de retrouver sur N 1, 80 km avant l'arrivée.

Quel plaisir de revoir nos amis Jean-Paul et Rafik !

ON VA REUSSIR !

Ce soir, cela fera une semaine que nous avons perdu la caravane.

Rappelez-vous : Ales vendredi soir, pompe à eau, joint de culasse, culasse ...

Depuis, que d'émotions !

238 km nous sépare du bivouac de ce soir.

Et si depuis Ales, la 202 a avalé tant de km en si peu de temps, c'est sûr elle devrai pouvoir nous emmener à Dakar.

(Olivier, c'est bien ce que tu nous as dit, hein ???)

Il était d'ailleurs temps que nous rattrapions la caravane ...

Comme il est dit dans le guide touristique dans lequel nous avons investi (impossible de trouver une carte routière) "au delà de Tan Tan, la zone devient inhospitalière et réservée aux amateurs de sensations fortes ...")

Qu'ont-t-ils bien voulu dire ???

Veulent-ils parler des enfants qui avaient ouvert la porte du coffre pour se servir pendant que nous demandions notre chemin ?

Neanmoins le paysage est magnifique, désertique à perte de vue.

Jean-Paul, le leader du team, s'inquiète de notre arrivée.

Nous ne sommes plus loin.

Nous venons d'ailleurs de croiser un concurrent ..... en remorque, qui remontait vers le Nord.

Lettre à Ary et Sébastien (Vatanen et Loeb évidemment !)

Chers amis, (amis maintenant puisque nous avons la même passion : le rallye automobile)

Je vous prie de prendre note de la candidature au poste de pilote pour rallye de mon mari Eric, spécialisé dans la conduite nocturne en pays étranger, en dépassement, en montée, en descente, 2 roues sur la route, les 2 autres, on ne sait plus vraiment où !

Bref, un pilote hors pair, qui éventuellement peut être assisté au klaxon ( 2 "tut tut" bref pour dire merci de nous avoir laissé le passage) de moi-même.

Comptant sur une réponse rapide.

Eric et Marie-Paule

Bref, tout cela pour vous dire qu'Eric à Hyper bien gérer la fin des 900 km d'hier.

Si j'avais gardé le volant, nous y serions encore ...

A noter : seulement 3 contrôles de la police rapidement négociés par les mots magiques "rallye paris dakar".

A 1 heure du mat, nous atteignons Tiznit à 200 km de Tan Tan, et du bivouac du rallye, trouvions un hôtel, décidant de recoller la caravane ce vendredi.

Donc ce matin, on sort les shorts (16 degrés à 8 H), direction Layoune à 500 km ...

Pfffff ! une bagatelle après ces 2500 km parcouru ces 2 derniers jours !

ça roule encore et toujours ...

Il est 19 H, et depuis notre libération de la douane, nous avons parcouru à peine 500 km et il en reste 550 pour rallier Tan Tan ou se trouve le bivouac.

La nuit commence à tomber ...

La route étroite et les autres véhicules souvent non éclairés, les vélos, chariottes à mulets et autre objets roulants plus ou moins identifiés, nous laisse penser que nous ferions mieux de faire halte à Agadir ou dans les parages ... pour les rattraper demain midi.

Voici quelques photos de notre tourisme express sans descente de voiture.

Quant au reste du team, il semblerait que la 203 s'éclate dans les dunes, quitte à y laisser une aile, et que le pinz 105 préfère les pistes roulantes aux cahots des chemins du désert.

Les éléments sont contre nous !

Après une arrivée à Tanger avec une bonne heure de retard à cause des conditions météo, nous voici coincés à la douane.

Nous n'aurions pas ressorti du territoire marocain le Cata F18 des garçons depuis le mois de juillet !!!???

La galère continue, il va falloir qu'éric use de diplomatie car moi en tant que femme, je suis cantonnée dans la voiture.

Gibraltar, fidèle à sa réputation.

Force 6 mini, de beaux creux ...

Il faut espérer que tout est calme dans la cale ... et que le 202 ne vient pas de se faire écraser par le semi garé à côté ...

le mythique rocher de Gibraltar ce matin à 6H30

AFRIQUE, nous voilà !

Ce matin, contrôle des niveaux.

Tout OK, donc c'est décidé, nous traversons.

Attente pour prendre le ferry, temps pas vraiment meilleur que chez nous.

Damned ! que de rebondissements ! et il paraît que je n'ai rien vu ...

Qu'est ce qui nous attends ???

Amateurs de série à suspens : régalez-vous !

Régalez vous aussi du beaujolais nouveau, pour nous, c'est différend, nous carburons au liquide de refroidissement, à l'huile et à l'eau.

Prochaines news ce soir ...

A bout de forces ! On est arrivé ! Nous attend maintenant une nuit de sommeil bien méritée.

Si on vous disait qu'aujourd'hui vous alliez parcourir plus de 1100 km à 100 km/heure ....., resteriez-vous couché ??? Oui ???

Eh bien, vous auriez raison !

Il est juste 21H et nous venons d'arriver à Algesiras, le point le plus au Sud de l'Espagne.

Nous sommes morts, épuisés, dead !

Nous avons vu la mer, la montagne, la neige, l'orage, le soleil, la campagne, les oranges, la pluie ...

Bref, tout ce qui est visible lorsque l'on traverse l'Espagne du nord est au sud ouest.

Notre 202, un mélange de la doloreane, de K 2000, et de Choupette ..., nous a amené à bon port mais on la sent fragile, (on reste d'ailleurs connecté avec Olivier).

Elle dort sur un parking d'embarquement de ferry. Pourvu qu'on ne lui fasse pas de mal !

Le reste du team a, à priori, connu quelques déboires,mais nous n'en savons pas plus.

Pour nous suivre, n'hésitez pas à vous connecter sur l'iritrack du site de l'organisation.

Nous allons reprendre quelques forces pour affronter demain : l'Afrique !

VIVA ESPANIA !

Cela fait maintenant presque 15 H que nous avons quitter Ales, son garage et la famille Laurent.

Et tout est OK, pas d'aiguille dans le rouge, température ok, pas d'odeur suspect ... On croise les doigts.

Barcelone, Tarragone, bientôt Valence, l'Espagne défile sous nos yeux.

On profite du paysage avec nos 100 km heure de moyenne, (on ménage la monture et les pilotes : conduite éprouvante due aux très larges pneus, aux sièges baquets, au bruit ... et au trafic poids lourds espagnols très dense !).

Nous avons aussi entamé nos rations journalières alimentaires fournies par l'organisation.

Hum, miam miam !

Des minis saucissons, vache qui rit, cacahuètes ... Un délice !

Pendant ce temps, le reste du team s'enfonce dans le Maroc et à priori tout semble être ok pour la 105 et la 203.

Prochaine nouvelle en fin de journée.